dimanche 13 mars 2011

Tentations

«Arrière, Satan… »

Quarante jours dans le désert ! Jésus eut faim…et le tentateur vint !
Jésus a été tenté…On l’oublie parfois ! Il s’est fait totalement humain, au point d’être comme nous l’objet de tentation. Ce qui change, c’est que lui, il a résisté à la tentation, et il renvoie Satan.
Satan qui utilise toujours la même méthode : il attend qu’on soit fatigué, dans les difficultés, et c’est à ces moments-là qu’il vient nous tenter.
On n’a pas toujours, et même pas souvent, l’impression que c’est Satan qui vient nous souffler une « solution » ; Il s’arrange pour nous présenter toutes ses vilenies sous de belles apparences ; il ne nous propose que de belles choses, pour mieux nous faire tomber.
Les tentations qu’a eu Jésus sont les mêmes que les nôtres, et le fait qu’il ait pu les repousser doit nous encourager à en faire de même.
La première tentation, c’est celle de ne penser qu’aux biens matériels : on veut toujours plus, et de plus en plus notre cœur devient de pierre : on ne pense plus aux autres, on est même prêts à les écraser pour passer devant (promotion, soldes…), et on devient incapable de partager (« Le jeûne qui plaît à Dieu, c’est partager avec celui qui a faim… »)
La deuxième tentation, c’est de vouloir utiliser Dieu et la religion dans notre propre intérêt. C’est quand on compte sur Dieu pour assurer nos ambitions, quand on lui demande tout et n’importe quoi en se disant : avec tout ce que je fais pour l’Église, il me doit bien ça !
La troisième tentation, c’est celle du pouvoir et de la gloire terrestre, qui va avec celle de l’oubli de Dieu. C’est de remplacer Dieu par des idoles, même si on ne se rend pas compte que ce sont des idoles : le pouvoir pour le pouvoir, la notoriété qu’elle soit dans le domaine politique, économique ou associatif, l’argent, les biens de consommation… Par quelles bassesses n’est-on pas prêts à passer pour y arriver !
Et à chaque fois, on oublie Dieu et ses commandements : l’amour de Dieu et des autres.
Que ce temps de carême soit pour nous l’occasion de remettre les pendules à l’heure.
A.M.