On connaît bien l’aveugle Bartimée qui, à la sortie de Jéricho, criait à tue-tête pour attirer l’attention de Jésus au point d’importuner ceux qui suivaient Jésus. Et de voir la fougue et l’empressement de celui-ci pour courir vers Jésus qui l’appelle.
Un seul désir pour lui : « Que je voie. »
Nous sommes tous, plus ou moins, un peu aveugle. Aveugle de ce qu’on ignore, aveugle de ce qu’on ne veut pas voir…
Mais pour nous qui sommes chrétiens, est-ce que nous avons la volonté, la fougue, l’empressement pour dire à Jésus : « Je ne vois pas bien. Donne-moi la lumière pour que je voie, éclaire-moi pour savoir ce que tu veux de moi. Je suis l’aveugle sur le chemin, Guéris-moi, je veux te voir ! »
A.M.
