dimanche 7 novembre 2010

Dieu des vivants

« Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »

La situation présentée par les saducéens dans l’Évangile de ce dimanche est un peu absurde, mais elle permet de poser la question : «Qu’y a-t-il après la mort ? Faut-il croire en la résurrection ? »
C’est une question qui préoccupe beaucoup des vivants de cette terre. Et beaucoup de servent de leur imagination pour se voir dans un état de bonheur, mais qu’ils imaginent comme un bonheur terrestre, avec tout un tas de bonnes choses à leur portée, le « must » de chaque objet auquel ils peuvent penser. Mais après la mort, il n’y aura « plus de soif ni de faim, plus de larmes ni de pleurs. »
On sera vraiment dans un monde totalement différent, dans une réalité « tout autre », à l’image et ressemblance du Dieu Tout Autre… comme le Christ ressuscité qui, apparaissant au milieu de ses disciples, ne sera pas reconnu au premier abord.
Ce sera bien la même personne, mais elle sera transfigurée. Identique, mais autre, transformée, comme la chenille devenue papillon.
Après la mort terrestre, Dieu ne peut pas abandonner ceux qu’il appelle ses enfants. « Voyez comme il est grand l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons enfants de Dieu, et nous le sommes ! ». Ainsi, après la mort, nous ne sommes pas séparés de Dieu, mais au contraire en pleine communion avec lui.
Une telle affirmation n’est pas d’abord une explication, mais une espérance de bonheur. Croire en la résurrection et en la vie éternelle est un acte de foi, une confiance en Dieu.
Jésus nous le dit : « les morts ressuscitent et ne peuvent plus mourir ; ils sont fils de Dieu. »
Dieu est le « Dieu des vivants », le Dieu de la vie qui arrache l’homme à la mort pour le faire vivre par delà la mort.
Il n’y a pas de preuve. Cela reste un acte de foi.
A.M.