lundi 11 avril 2011

Femme adultère

On amène à Jésus une femme surprise en flagrant délit d’adultère, et on lui demande ce qu’il en pense. « Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire sur le sol. » Jésus ne répond rien. Il attend. Non qu’il ne sache répondre, mais il laisse aux accusateurs le temps de réfléchir par eux-mêmes. Trop souvent devant une situation quelconque nous sommes tentés de juger presque a-priori, sans prendre le temps de la réflexion. « Il a tort ! », « il a raison ! », « c’est pas bien !... », on a toujours notre mot à dire, même sans savoir le pourquoi des choses. Jésus prend le temps. Il a dit : « Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé. » Prenons le temps nous aussi. Faisons-nous une opinion au lieu de juger.
A.M.